Arbitres intimidés : la loi de la causalité
Pénurie d’officiels, favoritisme, partisans en colère, intimidation… un cercle vicieux qui mine les équipes de la Ligue de hockey Vallée-Appalaches (LHVA).
La situation est si intenable que certains arbitres préfèrent accrocher leur sifflet plutôt que d’être la cible d’injures. L’intimidation provoquerait donc le départ de plusieurs d’entre eux. Et ceux qui restent sont sur le qui-vive. Les partisans les accusent de favoritisme et sous le feu de l’action, les intimident à répétition.
Il arrive des situations qui nous font perdre la tête.
Denis Couturier, président des Dynamos de Kedgwick.
Cinquante parties de niveau sénior ont été disputées la saison dernière. Une trentaine d’arbitres les ont arbitrées. Certains arbitres sont eux-mêmes d’anciens joueurs qui ont évolué au sein de l’équipe, qu’ils officient ! Des situations, qui, bien qu’inévitables, en partie en raison de la pénurie d’arbitres, attisent parfois la colère des partisans et des joueurs qui crient à l’injustice. Mais, cette colère explique aussi pourquoi tant d’arbitres décident de jeter l’éponge. Les partisans seraient-ils responsables des situations qu’ils dénoncent ?
Dans notre second reportage portant sur l’intimidation envers les arbitres, on aborde la question de la pénurie d’arbitres dans la Ligue de hockey Vallée-Appalaches avec, entre autres, Jack Lebel et le président de la Ligue, Alexis-Ouellet.
Nous sommes aussi allés à la rencontre de Denis Couturier, président des Dynamos, pour lui parler du climat qui règne à l’aréna de Kedgwick, le domicile de l’équipe des Dynamos. Cet aréna est considéré par plusieurs comme étant un environnement hostile, tant pour les arbitres que par les joueurs des équipes adverses.